Le diabète est une maladie chronique caractérisée par la présence d’un excès de sucre dans le sang appelé hyperglycémie. Il existe deux formes principales de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.
C’est depuis 1991 que la journée mondiale du Diabète a lieu le 14 novembre. L’objectif de cette journée est de sensibiliser la population sur cette maladie, de la faire connaître, d’informer sur sa prise en charge, d’être attentif pour la maîtriser et surtout prendre conscience que nous pouvons vivre pleinement que nous ayons un diabète de type 1 ou de type 2 : www.federationdesdiabetiques.org L’Alsace est la troisième région de France la plus fortement touchée par le diabète : www.sante-sudalsace.org
Diabète de type 2, diagnostiqué en 2014, j’ai eu du mal au début à intégrer cette nouvelle. Mon diabète a été décelé à la suite d’une prise de sang. J’étais très fatiguée et je prenais du poids trop rapidement. C’était une année difficile pour moi. J’étais sans emploi, des blessures du passé très présentes et j’avais mal physiquement.
J’ai appris à accepter cette maladie avec l’aide de l’unité de prévention santé (UPS) du centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne 03 88 71 65 76
Un suivi personnalisé m’a été proposé : de la marche, des séances d’activités physiques adaptées, un suivi nutritionnel avec des ateliers de cuisine, des groupes de parole, des conférences pour comprendre la maladie et apprendre à vivre avec elle.
Aujourd’hui, mon traitement a évolué, je me sens mieux et j’ai même perdu du poids. J’essaye de marcher une fois par semaine et j’écoute mon corps. J’effectue une prise de sang chaque trimestre et je suis suivi par le service diabétologie du centre hospitalier de Haguenau.
Ethan, 10 ans aujourd’hui, vit avec le diabète de type 1. C’est à 4 ans que les médecins lui diagnostiquent cette maladie. C’est parce qu’il buvait énormément et qu’il allait trop souvent aux toilettes que ses parents se sont posés des questions. Le premier réflexe fut de se renseigner sur Internet. Après quoi, il a été suivi rapidement à l’hôpital de Hautepierre, à Strasbourg.
Pour les parents cette maladie était inconnue. C’était difficile et compliqué pour eux d’accepter que leur petit enfant serait obligé de vivre toute sa vie avec le diabète. Mais après un apprentissage sur la gestion de cette maladie entre la prise du taux de la glycémie, l’injection de l’insuline, le changement des POD, le pesage des aliments au quotidien, ils ont appris à vivre avec le diabète.
D’autant plus que Ethan gère très bien son diabète. Il a une très grande maturité à son âge et fait face aux difficultés telle que la variation du taux de glycémie, il sait comment réguler la situation.
Une fois par trimestre, Ethan et ses parents se rendent au centre hospitalier de Hautepierre pour un contrôle. Et une fois par an, ils y passent ½ journée pour rencontrer différents professionnels de la santé tel que le.la nutritionniste, le.la psychologue et le.la diabétologue.
Ethan et moi-même avons accepté cette maladie et vivons sereinement
Christelle
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